Les différentes parties d’un clavecin

Le sautereau est l’ensemble des pièces qui permet de pincer la corde. Il est composé de trois éléments : une pièce de bois, à l’intérieur de laquelle est fixée une languette de bois (ou de plastique) pivotant sur un axe de métal. C’est le plectre (bec de plume), sur cette languette, qui va toucher la corde.

Lorsque le claveciniste enfonce une touche du clavier (1), le sautereau se déplace vers le haut (2). Dans son mouvement, il fait « sauter » la corde (3) qui passe en-dessous du bec de plume. Lorsqu’il reprend sa place initiale, la languette pivote pour que la corde ne sonne pas une seconde fois.

Le sautereau est au repos. La corde est au-dessus du plectre.

Une touche du clavier est abaissée. Le sautereau se déplace vers le haut et le plectre appuie sur la corde…

… et la fait sonner.

Le plectre redescend. La languette pivote sur son axe pour ne pas faire rejouer la note. Le feutre (en rouge) étouffe les dernières vibrations

Éclaté de clavecin – Musée de la musique
Photos : Delphine Anquetil © Cité de la musique

Son étendue est variable, allant de 30 à 50 notes en moyenne. Les grands clavecins du XVIIIe siècle peuvent compter jusqu’à 61 notes. Sur certains, contrairement au piano, les touches diatoniques (marches) sont noires et les touches chromatiques (feintes) sont blanches.

Le jeu désigne un ensemble de cordes pincées par un rang de sautereaux, formant ainsi une suite chromatique de sons de même timbre. Le jeu de 4 pieds (4′) est constitué de cordes plus courtes de moitié environ que celles du jeu de 8 pieds (8’) et sonne donc une octave au-dessus de celui-ci.

Par exemple, le jeu de buffle est un jeu de 8 pieds dont les sautereaux sont équipés de plectres de cuir tendre et produisent une sonorité douce et chaude.

La genouillère est la pièce de bois poussée par les genoux de l’exécutant qui permet d’enclencher des jeux.

C’est la table supérieure de la caisse de résonance, en bois résineux, sur laquelle les cordes sont tendues. Elle amplifie par ses propres vibrations celles des cordes.

C’est une ouverture, généralement circulaire et souvent ajourée, située sur la table d’harmonie.

C’est la pièce de bois qui réunit la table d’harmonie au fond, afin de former la caisse de résonance. C’est le « côté » du clavecin.

Les décors qui ornent les instruments de musique depuis leur origine ont une fonction esthétique et sociale. Objets de divertissement, les instruments sont regardés autant qu’écoutés. Ils sont un élément du mobilier qui agrémente les salons de la noblesse, suivant le style en vogue.

Le clavecin, en particulier, se prête admirablement aux décors peints parce qu’il offre les larges surfaces de ses éclisses et de son couvercle. Chaque partie est ornementée, plus ou moins richement selon les époques et les pays.

Morceaux choisis :

LES DIFFERENTES PARTIES DU CLAVECIN
EN VIDEOS

A

B

La barre d’adresse
ou barre de nom
ou planche à couteau

C

Le chapiteau

Le chevalet

D

E

F

G

H

I

J

Le jeu de luth

K

L

M

N

O

P

Q

R

La rosace

S

Le sillet

T

U

V

W

X

Y

Z