Il commence toujours par une anacrouse.
On trouve les premières traces de cette danse en Provence, aux XVIIe et XVIIIe siècles.
C’est une danse d’abord assez rustique. Puis elle va gagner en noblesse, et devenir une danse galante, mais en gardant toujours son mouvement vif.
Voici un exemple de notation de ce type de chorégraphie
Madame de Sévigné apprécie beaucoup cette danse enseignée aux jeunes gens de la noblesse, ainsi qu’à la cour.
Mais d’autres témoignages rappellent aussi le goût des paysannes pour cette danse.
Pour l’origine du nom Rigaudon, il y a deux propositions :
1. Le nom proviendrait de l’italien rigodone ou rigolone, diminutif de rigoletto ou ronde en cercle, ou du latin gaudere (« se réjouir, s’amuser, être heureux »), qui correspond au caractère joyeux et festif de cette danse.
2. Selon le Dictionnaire de la musique (1787) de Jean-Jacque Rousseau le nom viendrait de son inventeur, Monsieur Rigaud, maître à danser parisien du XVIIe siècle.
Le rigaudon est présent dans les suites instrumentales baroques et les opéras-ballets (Lully, Campra, Rameau, Charpentier,…)
On en trouve également dans de nombreuses suites pour clavecin (François Couperin, Elisabeth Jacquet de la Guerre, Jean-Philippe Rameau,…)
Elle se répand aussi en Allemagne et en Angleterre.
Le Rigaudon est également un pas de la contredanse.
Le rigaudon fait aussi partie du folklore provençal et québécois, avec d’autres danses traditionnelles, comme la gigue et le quadrille.
Si vous avez envie de découvrir une chorégraphie plus moderne…